Se lancer dans les études dans un nouvelle ville est souvent le début d’une grande aventure : on quitte le nid familial pour louer son premier chez soi ! Seul ou à plusieurs, en appartement ou en studio, dans un logement meublé ou non… La question de l’assurance habitation pour étudiant se pose forcément, ceci afin de se protéger contre les sinistres pouvant frapper le logement ou l’immeuble. Après tout, personne n’est à l’abri d’un dégât des eaux ou d’un incendie ! Pour autant, est-il obligatoire de souscrire une assurance logement (studio ou autre) quand on est étudiant ? Comment bien choisir ? Voici tout ce qu’il faut savoir à ce sujet, ainsi que quelques conseils pour dénicher un contrat d’assurance habitation au meilleur rapport qualité/prix. Suivez le guide !
Assurance habitation pour un étudiant : est-ce une obligation ?
Tout dépend du type de bien immobilier. Pour un logement loué nu (sans meubles), la loi contraint les locataires à souscrire une assurance habitation comprenant a minima une garantie contre les « risques locatifs ». Celle-ci couvre l’assuré contre les dommages causés à l’appartement et à l’immeuble (dégâts des eaux, incendie, etc.). La présentation d’une attestation d’assurance habitation étudiant est donc un préalable incontournable à la signature d’un bail locatif. Avec l’obligation de présenter chaque année une attestation actualisée, faute de quoi le bailleur est en droit de résilier le contrat.
L’assurance habitation pour un studio meublé n’est pas obligatoire (pas plus que pour n’importe quel type d’appartement loué sous le même régime). Elle est toutefois fortement recommandée : en cas de sinistre, la responsabilité du locataire reste engagée et les frais occasionnés sont à sa charge, avec un coût qui peut largement dépasser celui d’une assurance habitation studio pour étudiant. Pour se protéger, un bailleur peut exiger la souscription d’une telle assurance habitation par le biais d’une clause intégrée au bail. La seule exception à cette recommandation étant le cas de la chambre privée chez l’habitant, puisque le propriétaire est généralement assuré lui-même.
Bon à savoir : dans les résidences étudiantes, l’assurance habitation est parfois souscrite par le bailleur qui en répercute les frais sur le loyer.
Assurance appartement pour étudiant : comment bien choisir ?
Chaque assureur propose des couvertures adaptées à ceux qui font des études : ce sont les assurances habitation pour étudiant. Elles sont le plus souvent soumises à des conditions d’âge (moins de 26 ans) et d’inscription dans une université ou une école de l’enseignement supérieur. Elles se déclinent en deux formules :
- Une formule « assurance habitation étudiant de base », avec un minimum de garanties : responsabilité civile et dommages résultant d’un sinistre (dégât des eaux, incendie, explosion, tempête, catastrophe naturelle ou technologique).
- Une formule « assurance habitation étudiant multirisque », comprenant des garanties optionnelles.
Il faut savoir que la formule de base des assurances habitation pour étudiant ne couvre ni les biens mobiliers, ni les effets personnels de l’assuré. Quant à l’étendue des garanties, elle peut varier d’un assureur à l’autre (d’où la nécessité de comparer les offres).
Dans le cas de la formule multirisque, il est possible de bénéficier de garanties optionnelles plus ou moins pertinentes selon la situation : vol, vandalisme, bris de vitre, assistance lors d’un déplacement à l’étranger, dommages électriques, etc. Par exemple, cette dernière prévoit le remplacement d’un ordinateur qui aurait grillé à cause d’une surtension – plutôt pratique quand on a besoin de racheter du matériel au plus vite !
Assurer un studio étudiant : combien ça coûte ?
On l’a vu : il est indispensable de souscrire une assurance studio étudiant pour être protégé a minima contre les aléas (dégâts des eaux, incendie, tempête…). Mais on sait aussi que les études, ça coûte cher, et qu’il n’est pas toujours possible de casser sa tirelire pour obtenir la précieuse attestation d’assurance habitation… À ce titre, le prix moyen d’une assurance studio étudiant se situe autour de 80 € annuel en 2023. Heureusement, il est possible de dénicher un contrat d’assurance studio pas cher. Il faut savoir que les cotisations sont définies par l’assureur sur la base de plusieurs critères :
- localisation du logement,
- nature de celui-ci (studio ou appartement),
- caractéristiques (âge du bâti, surface, nombre de pièces, dépendances, nombre de personnes qui l’occupent),
- risques climatiques,
- valeur du bien,
- etc.
Il est donc possible de baisser sa prime d’assurance habitation en choisissant un bien immobilier ayant moins de valeur – par exemple, un studio plutôt qu’un grand appartement. Voici d’autres conseils pour réduire le coût de son assurance habitation pour un studio :
- Souscrivez une assurance habitation de base et ajoutez les garanties optionnelles que vous jugez indispensables ;
- Comparez les assurances habitation pour étudiant en ligne ;
- Demandez un devis dans la même compagnie que vos parents pour bénéficier d’une réduction sur le prix de votre assurance studio.
Assurance pour un appartement étudiant : le cas d’une colocation
En matière d’assurances habitation pour étudiant, il est un cas particulier qui vous concerne peut-être : celui de la colocation. Quid de la couverture assurantielle pour ce mode de vie collectif, plébiscité par les étudiants ? S’il existe les mêmes obligations pour une colocation que pour une location individuelle ou en couple, la question se pose de savoir qui doit s’occuper de la souscription de l’assurance habitation. Deux possibilités :
- Chaque colocataire souscrit une assurance habitation étudiant individuelle. Dans ce cas de figure, chaque contrat doit mentionner les noms de tous les colocataires.
- Un seul colocataire souscrit une assurance habitation étudiant valable pour tous les occupants. Ceux-ci sont désignés nominativement dans le contrat et bénéficient des mêmes garanties (responsabilité civile, protection contre les dégâts des eaux et les incendies, garanties optionnelles…). Les cotisations sont dues par le souscripteur qui s’arrange avec les autres colocataires pour récupérer son dû.
Dans les deux cas, le contrat doit faire l’objet d’un avenant lors du départ ou de l’arrivée d’un colocataire.